Si je devais faire un palmarès de mes achats plein air, le polar ASF de Hooké serait clairement en haut du podium.
Premier point positif : le polar… est en polar.
On l’oublie trop souvent, mais dans notre quête d’ultra-léger technique-spatial qui pèse moins qu’une feuille de papier toilette, on a perdu de vue une vérité ancestrale : rien ne bat le polar. Ça isole, ça respire, ça réchauffe le corps et le cœur. Lors de ces levés à l’aube, quand la brume et la rosée perlent encore sur la tente, que vous sentez déjà que votre matin sera condamné au frisson et à la misère… c’est alors que votre chandail ASF surgit. Et là, miracle : vous vous sentez soudain comme dans un chalet cinq étoiles. Bon, techniquement vous êtes assis sur une roche humide, mais ça, vous ne le sentez même plus.
Deuxième point positif : les poches.
Ce ne sont pas des poches, ce sont des portails interdimensionnels. Elles sont si grandes et accessibles que je suis presque certain d’y avoir perdu un sandwich ET retrouvé mes clés de char disparues depuis 2019. Avec sac, sans sac, assis, debout, couché, tête en bas… elles restent accessibles. Je suis convaincu que c'est ce chandail Hooké qui est la véritable inspiration de J.K. Rowling pour les tentes magiques du championnat international de Quidditch dans le tome 4.
Troisième point positif : les renforts imperméables.
Ici, Hooké a touché au génie. Fini les manches transformées en éponges au premier contact avec l’eau, et adieu la crainte existentielle du fessier mouillé. Avec ce polar, on s’assoit où on veut, quand on veut. Tronc détrempé? Roche spongieuse? Banc de canot douteux? Aucun souci. Vous devenez invincible. Vous redécouvrez, enfin, la liberté de vos fesses et de vos bras.
Conclusion : ce polar n’est pas qu’un vêtement. C’est une philosophie de vie. Un hymne à la chaleur, aux poches sans fond et au fessier sec. Bref, si vous n’en avez pas encore un, sachez que votre existence n’a pas encore vraiment commencé.